1. |
Tes draps rouges
05:05
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J’aime passer mes nuits dans tes draps rouges
J’aime passer mes nuits dans tes draps rouges
J’aime assez quand c’est lent, quand tu y bouges
J’aime assez quand c’est lent, quand tu y bouges
J’aime laisser tes yeux en évidence
J’aime laisser tes yeux en évidence
Des années à sourire en silence
Des années en silence
Chaque nouvel été un nouveau visage
Dès l’hiver te dévisage
A peine arrivé un nouveau départ
allongé en retard
Le cœur encore à terre
Dans les chaleurs usées de l’angle mort
Le corps ouvert
J’aime taire les mots que tu demandes
J’aime taire les mots que tu demandes
Te voir d’en haut de défendre
Te voir d’en haut de défendre
J’aime passer mes nuits dans tes draps rouges
J’aime passer mes nuits dans tes draps rouges
J’aime assez quand c’est lent, quand tu t’y bouges
J’aime assez quand c’est lent, quand tu t’y bouges
J’ai jamais demandé pour ne pas savoir
Tes réponses au hasard
C’était compliqué de refaire surface
A défaut tu m’effaces
Je voulais me couvrir dans ton hiver
Hors saison tu me laisses découvert
Avec mes doigts pour compter mes erreurs
Comme allez tout droit dans ton virage
Même les nuits n’effacent plus ton visage
Imprimé sur tous les plis du cœur
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2. |
Madame
03:58
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J’ai vu des cols blancs me lécher les doigts
Le sourire animal, c’est sur moi
Que ça retombe à nouveau j’ai pris la foudre et la guerre
Pour autant sans préliminaire
J’ai vidé mon âme pour ne plus obéir
Des excès de zèle luisant de plaisir
Seul allongé sur le sol il ne restait que toi
Alors ai-je le choix ?
Madame en col blanc s’énerve seule
Derrière des vitres blindées elle gueule
Et son sourire de chasteté me tape à l’œil
Madame sur le flanc à sa manière
S’est fait surprendre par derrière
Avec tout ce fric elle fera son deuil
Elle pourrait même
Y prendre plaisir
Si c’était la dernière, si c’était la dernière dans mes bras
Si c’était la dernière, si c’était la dernière loin de moi
Jamais je résisterais
Madame se donne des airs de marquise (un air vide)
Fait semblant d’être soumise
Trop de chair nue pour retourner ta veste (un peu de pudeur)
Être pour ou contre toi, pour ou contre toi, pour ou contre toi
Tout contre toi
Et je pleure au dernier choix qui me reste
Madame en col blanc s’énerve seule
Derrière des vitres blindées elle gueule
Et son sourire de chasteté me tape à l’œil
Madame sur le flanc à sa manière
C’est fait surprendre par derrière
Avec tout ce fric elle fera son deuil
Elle pourrait même
Pour une fois en finir
Si c’était la dernière, si c’était la dernière dans mes bras
Si c’était la dernière, si c’était la dernière près de moi
Si c’était la dernière, si c’était la dernière avec moi
Jamais je résisterais
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3. |
Jess
02:56
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Jess parfois déraille
Fixer pour tout foutre en l’air
Ses jours sont des nuits entières
L’aube en feu de paille
Elle aime sans commentaire
Quand elle est seule à y faire
Love sous ses doigts
Tous les hommes qui la voient
Ils tombent en lambeau de chair
Une armée entière
Cadencée sous ses pas.
Jess partout de taille
Pour une nuit dans sa poussière
Vieillir des années lumières
Stop, doigt sur la faille
Au tremblement volontaire
Elle fait trembler la terre
Lèvres en dévers
Elle enlève, elle enterre
Au son des brises glace
Le fait avec classe
Désarmée, militaire
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4. |
Hôtel du cœur
05:04
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Depuis le temps qu’ils font ce rêve, le dévale
A l’oraison, l’horizon d’être une autre vague
Ils le savaient depuis toujours
Elles font les hommes, ils font les femmes
Et le lien qui les damne
Les retenir en dernier secours
Ils sont la clé, elles sont les gammes
Une idée qui germe, un supplément d’âme
Autant d’effort rester fidèle
Signer Pandore devant l’hôtel
Du cœur
Deux lignes droites se projettent, se décalent
La vie devant était moins nette, en cavale
On en arrive à tout salir
Aux lendemains qui se dévoilent
D’un futur idéal
On n’avait pas vu ce jour venir
Ils sont la clé, elles sont les gammes
Une idée qui germe, un supplément d’âme
Autant d’effort rester fidèle
Signer Pandore devant l’hôtel
Du cœur
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5. |
L'incendie
04:32
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Tu savais à l’avance
Adossé à l’immense
Le temps d’une onde
Embrasé les portes fermées
Tu déviais l’évidence
Infectais les silences
Un ciel immense
C’est l’incendie sous tes pieds
Tu les laisses imaginer
De ta peau au sommet de ton âme
Pour repartir en fumée
L’incendie pour éteindre nos larmes
Tu étais l’avalanche
Accroché aux nuits blanches
Mêlé au monde
Dans tous les cœurs tous les foyers
Sous ta peau d’innocence
Des erreurs prisent pour chance
A faire silence
On oubliait tous de brûler
Tu les laisses imaginer
De ta peau au sommet de ton âme
Pour repartir en fumée
L’incendie pour éteindre nos larmes
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6. |
Légendaire
03:35
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Etre fier d’être légendaire
Rien qu’un peu collet monté
Montez devant par derrière
Surpris, travers, montez, collez
Tes lèvres canadairs
En feu déclaré
Assez de toi, si je suis là c’est alimentaire
Pour se taire le dernier
Ton œil vorace, laisse le hasard, à sa place nécessaire
Ton œil de verre prend trop de place, en es-tu fière ?
Quand le cœur s’est réveillé
Au droit devant le point levé
Poliment te laisser faire
Rendre des coups légendaires
Chien pour voyant millionnaire
Hautaine, enfermée
A ta peau d’Angleterre
Cabot d’exil, aux dents serrées
Une fin ordinaire
pour une vie démontée
J’étais de ceux, qui jouaient le jeu à la manière
d’un pion fatigué
Ton œil vorace, laisse le hasard, à sa place nécessaire
Ton œil de verre prend trop de place, en es-tu fière ?
Quand le cœur s’est réveillé
Au droit devant le point levé
Poliment te laisser faire
Rendre des coups légendaire
C’est la peur de m’endormir
Qui t’a poussé à revenir
Sur un corps solitaire
Rendre des coups légendaires
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7. |
Le baiser
04:08
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Elle glisse sur le bord d’une feuille trois mots raturés
Vice comme un clou nécessaire dans un œil fatigué
Rêver pour manquer de courage
Et fuir les folies de son âge, en nage
La base qui coule sur ses joues creuse des sillons salés
Pense à respirer
Si le temps qu’il faut pour te plaire est serré
Je raye rouge en commentaire pour te corriger
Haletant à jeter des pierres, des mots démodés
Au bout de phrases désarticulées
Elle pose ses lèvres sur les tiennes, pense à respirer
lisse chaleur diluvienne de gloss emmêlé
Elle stoppe et fait machine arrière
Son pas décidé soulevant la poussière
Son doigt levé se tend pour t’apprendre à danser
Pense à respirer
Si le temps qu’il faut pour te plaire est serré
Je raye rouge en commentaire pour te corriger
Haletant à jeter des pierres, des mots démodés
Au bout de phrases désarticulées
C’était toi, caché dans un coin dans le noir
Non c’était moi, au hasard
Je me souviens plus très bien
Après qu’est-ce que ça fait finalement de savoir
Si c’est toi ou moi
Après tout, on est deux dans ce genre d’histoire
Si le temps qu’il faut pour te plaire est serré
Je raye rouge en commentaire pour te corriger
Haletant à jeter des pierres, des mots démodés
Au bout de phrases désarticulées
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8. |
L'orage
04:41
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Tu m’avais désigné bien avant l’orage
En moins de trois secondes tu veux brûler ma page
C’était un mauvais geste
Le feu fera le reste
Tout autour de moi
Je ne bouge plus je reste
Seul au même endroit
Quand frappe la seconde fois
Pour me foudroyer
Ciel vous m’avez manqué
Ciel m’as-tu épargné ?
Il fallait bien viser, maintenant j’exulte
Qu’allez-vous trouver ?
Lance flamme, catapulte ?
Le flash brûlait la terre
Le son à sa manière
Résonnait en moi
Au droit levé en l’air
Mes bras paratonnerre
N’attendaient que toi
Pour me foudroyer
Ciel vous m’avez manqué
Ciel m’as-tu épargné ?
Sur les hauteurs
Haut en couleur
Tu m’as vu vieillir
La nuit passe
Seul la nasse
Toi pour en sortir
J’ai vu l’orage
le ciel et la rage
Mais je t’ai pas vu venir
Ça valait la peine
Ravaler ma peine
Et me laisser mourir
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9. |
Éternité
03:08
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J’ai vu des années entières
Mollement nécessaires
Des jours à rien décider
Entravés dans les chairs
Et parlementer
Il est trop tard pour changer d’air
Ou demander
Poliment de te taire
Pour ou contre ton éternité
Eternelle, terminée
Fixer le ciel
Ton absence n’a plus de densité
A l’éternelle idée
Quand claque un courant d’air
Violent, éphémère
Des années entières
Follement délétères
Dans un ciel inachevé
Y finir centenaire
Et laisser filer
Le dernier filet d’air
Bien décidé
D’être jusqu’à la dernière
Pour ou contre ton éternité
Eternelle, terminée
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Ni!L Pau, France
Après avoir défendu leur premier album “Avant Le Vide”
et deux ans de création, sort "Saṃsāra", un nouvel album
rock stoner/grunge chanté en français, qui symbolise la force et l'évidence de cette aventure, avec un désir brûlant et une véritable soif d'existence
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